Dans une déclaration transmise ce samedi à POLITICO, l’entreprise réitère et rappelle “l’aide d’urgence que les équipes de Mozambique LNG ont apportée (…) afin de permettre l’évacuation de plus de 2 500 personnes”, à la fois civils et personnels. Elle promet “sa coopération à l’enquête”.

De leur côté, les avocats des plaignants saluent “une étape décisive pour les victimes”. 

“Les investigations que cette information judiciaire devrait permettre sont une source considérable d’espoir”, poursuivent Henri Thulliez et Vincent Brengarth. “Le parquet a dû être convaincu que les juridictions françaises étaient compétentes pour juger de l’affaire”, se félicitent ils, ajoutant que leurs clients “ont hâte” d’être entendus.

Après ces massacres, TotalEnergies a déclaré la force majeure et mis son projet sur pause. Une enquête publiée par POLITICO a par ailleurs révélé une série d’exactions perpétrées peu après par des soldats mozambicains, dont certains appartenant à une task force payée par TotalEnergies, et opérant en lisière de la concession.

L’entreprise compte toujours relancer son projet, et a réussi ce jeudi à confirmer le prêt de 4,7 milliards de dollars de l’agence américaine de crédits à l’export.

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