Bon timing. Cette PPL refait surface, alors que le Premier ministre Michel Barnier a indiqué, dans sa déclaration de politique générale, vouloir encadrer l’utilisation des écrans par le secteur de la petite enfance, “lieu des premiers apprentissages, et des premières protections”.

Urgence. Pour Antoine Vermorel-Marques, ce sujet est trop urgent pour être laissé de côté : “Si on attend, une nouvelle génération va passer et on n’aura pas pu la protéger.” Selon lui, trois options se dessinent pour hâter l’examen du texte : dans une niche parlementaire — celle de son groupe est en janvier —, lors de la semaine transpartisane, ou de la semaine du gouvernement. Quoi qu’il arrive, “il y aura un texte à l’ordre du jour sur la protection des moins de 3 ans face aux écrans. Que ce soit le mien ou un autre, cela importe peu”, estime l’élu.

VIP DE DERNIÈRE MINUTE. Il était environ 20 heures vendredi à Station F, quand l’incubateur quasi déserté a reçu la visite surprise d’une personnalité dont les interventions publiques se font rares : le cofondateur de Telegram, Pavel Durov. Le milliardaire d’origine russe, poursuivi en France en raison des contenus illégaux qui pullulent sur sa plateforme — et qui ne peut quitter le territoire français — est venu serrer les pinces d’une trentaine de développeurs présents pour un hackathon consacré à TON, la blockchain développée par Telegram.

De dév à dév. Doit-on s’attendre à ce que Pavel Durov soit davantage présent dans l’écosystème français ? Interrogé par ma collègue Océane Herrero qui s’était incrustée sur place, Pavel Durov est resté évasif : “Je serai plus actif dans l’écosystème TON, c’est sûr.” Visiblement détendu, et comme toujours vêtu de noir, il a cédé aux selfies et longuement répondu aux questions techniques des participants, dont beaucoup d’origine russe. Une manière aussi de réaffirmer sa foi en TON, alors que le Toncoin avait chuté fin août après son arrestation par les autorités françaises. 

— A Bruxelles, les sites porno sont également sous surveillance. Dans le cadre de la mise en œuvre du DSA, le règlement sur les services numériques, la Commission demande des informations complémentaires à Pornhub, Stripchat et XVideos, sur leurs rapports de transparence. L’exécutif européen estime qu’il y a un manque d’information sur la manière dont ils modèrent les contenus. Les trois opérateurs ont jusqu’au 7 novembre pour répondre.

— Le Bureau de l’IA rassemble, mercredi 23 octobre, les fournisseurs de modèles d’intelligence artificielle à usage général pour un atelier dédié, dans le cadre du processus de rédaction du code de bonnes pratiques sur l’intelligence artificielle, rapportent mes collègues de Morning Tech (à lire ici), qui ont consulté l’ordre du jour. Deux sessions sont prévues : la première sur l’évaluation et l’atténuation des risques ; et la seconde sur la transparence et le droit d’auteur. Attendue pour la semaine du 4 novembre, la première version du code pourrait finalement n’arriver que le 11 novembre, explique mon collègue Pieter Haeck.

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