Cette décision intervient après que la France et l’Allemagne se sont joints à la Pologne et l’Italie pour demander que le vote soit reporté jusqu’a ce que les dirigeants nationaux puissent s’exprimer sur l’objectif, créant ainsi une minorité de blocage.

La Commission européenne a proposé de réduire les émissions de l’UE de 90% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2040, mais de nombreux pays ont demandé une marge de manœuvre supplémentaire pour l’atteindre. Certains gouvernements souhaitent également l’affaiblir considérablement.

Ce retard risque également de fragiliser la définition d’un objectif intermédiaire pour 2035 requis dans le cadre de l’Accord de Paris, conclu il y a dix ans. Les ministres devaient voter sur les deux objectifs la semaine prochaine, car l’Union avait l’intention de calculer l’objectif pour 2035 en fonction de celui pour 2040.

Sans l’objectif pour 2040, l’UE optera probablement pour un objectif moins-disant pour 2035. Les pays devraient encore se prononcer sur ce dernier la semaine prochaine afin de respecter l’échéance de septembre fixée par les Nations unies pour l’élaboration des plans nationaux.

Cet article a été initialement écrit en anglais par POLITICO et édité en français par Alexandre Léchenet.

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