A ce titre, le pacte de sécurité et de défense formalise la coopération entre les deux parties dans des domaines tels que la guerre hybride, la cybersécurité, la résilience des infrastructures et la sécurité maritime.

Mais Ursula von der Leyen a clairement indiqué qu’il y avait encore du chemin à parcourir, décrivant le pacte de lundi comme étant seulement “le premier pas vers la participation du Royaume-Uni au programme européen d’investissement dans la défense” et dénommé SAFE. “Nous avons besoin d’une deuxième étape, mais ces achats communs dont nous avons discuté amélioreront notre état de préparation, combleront les lacunes militaires que nous avons, et augmenteront […] notre interopérabilité lorsque nos forces armées partiront en mission ensemble”, a-t-elle souligné.

D’autres accords en perspective

Outre la défense, les deux parties ont signé une “convention d’entente” listant les sujets sur lesquels elles souhaitent améliorer leurs relations dans les mois à venir. Elles ont convenu de travailler à des accords sur l’énergie, la réglementation de l’agroalimentaire, le climat, les migrations et la sécurité, ainsi que sur la mobilité des personnes. Ursula von der Leyen a déclaré aux journalistes lundi qu’elle espérait que ces négociations seraient conclues dans “quelques semaines”.

Le projet le plus ambitieux concerne peut-être l’énergie : les deux parties ont convenu que le Royaume-Uni rejoindrait effectivement le marché unique de l’électricité et suivrait les réglementations bruxelloises, sous le contrôle de la Cour de justice de l’Union européenne, ce qui pourrait déclencher la colère des eurosceptiques à Londres.

“Nous avons décidé d’étudier la participation du Royaume-Uni au marché européen de l’électricité”, a indiqué Ursula von der Leyen. Bruxelles et Londres ont, a-t-elle ajouté, “convenu de travailler à lier nos systèmes d’échange de quotas d’émission”, c’est-à-dire leurs marchés du carbone.

Des accords similaires seront négociés sur les règles sanitaires et phytosanitaires (SPS), ce qui permettrait de réduire considérablement les formalités administratives dans les ports de la Manche et à la frontière de l’Irlande du Nord, facilitant ainsi les échanges commerciaux.

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