L’administration américaine n’a pas encore expliqué comment les droits de douane s’appliqueraient ni ce qu’ils viseraient exactement.

“Le département du Commerce est en train de réfléchir à la question”, a indiqué un fonctionnaire de la Maison-Blanche, qui a demandé à rester anonyme pour donner des détails sur le processus interne. “Peut-être, par exemple, les droits sur les films ou quelque chose comme ça”, a-t-il ajouté, précisant qu’une étude allait être lancée.

Les experts américains rappellent néanmoins que les films sont exemptés de droits de douane, conformément à l’amendement Berman de 1988.

De l’autre côté de l’Atlantique, la confusion, voire la surprise, règnent.

“Nous sentions que [le cinéma] pouvait devenir un champ de bataille [de la guerre économique]”, note Pascal Rogard, pour qui on entre désormais “dans l’imprévisible”. Lui aussi estime que de tels tarifs douaniers seraient “contraires aux engagements internationaux”.

Bien que les critères de définition d’une production “étrangère” restent flous et controversés, “le geste politique est conforme à ce que nous attendions”, souligne une source côté industrie française qui, comme d’autres personnes contactées par POLITICO pour cet article, parle sous couvert d’anonymat en raison de l’incertitude entourant le plan de Donald Trump.

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