Aucune de ces options n’est certaine de figurer dans le texte final. Mais elles sont évoquées dans les discussions entre Hoekstra et les groupes politiques, d’après notre source au sein de la Commission.

Une seconde source, proche du cabinet de Hoekstra, qui, comme d’autres, n’a pas été autorisée à discuter des délibérations internes, nous indique que : “Nous avons effectivement des conversations avec toute une série de parties prenantes et nous présenterons une proposition dans un avenir proche, mais nous ne donnerons pas d’informations sur l’avancée du processus.”

“Qui est le vrai patron ?”

Le droit européen oblige l’UE à légiférer sur l’objectif de 2040. Mais l’attention politique s’est détournée de la menace d’une catastrophe climatique pour se porter sur d’autres priorités, telles que la défense et la compétitivité de l’industrie.

Hoekstra s’efforce donc d’emprunter une voie politique, de plus en plus étroite, afin de tenir la promesse de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de fixer un cap pour réduire de 90% les émissions.

Ursula von der Leyen est depuis longtemps en conflit avec Weber au sujet de la politique climatique de l’Union européenne. | Frederick Florin/AFP via Getty Images

Il doit satisfaire les groupes du Parlement européen qui souhaitent conserver les fortes ambitions de l’UE en matière de climat — tels que les Socialistes et Démocrates, et les Verts —, tout en apaisant ceux qui veulent se concentrer davantage sur les impacts sur l’industrie, tels que le Parti populaire européen (PPE). Les représentants de ces groupes ont refusé de faire des commentaires pour cet article.

La Commission avait initialement promis de publier sa proposition de législation au premier trimestre de cette année.

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