En regardant les scrutins publics, il apparaît que les députés du groupe Horizons ont voté à 70,8% comme le reste de leurs homologues, devançant d’un poil ceux d’EPR (70,3%). Les autres forces du socle commun suivent avec le MoDem (68,8%) et Droite républicaine (67%).

En cinquième position, on retrouve le Rassemblement national, dont les votes correspondent à 66,4% aux résultats finaux. Le groupe UDR obtient, selon nos calculs, un score de 56,5%.

C’est donc la gauche qui est, dans les statistiques, la plus éloignée du centre de gravité de l’hémicycle. Dans l’ordre : les socialistes (54,8%), le groupe Ecologiste (52,4%), les Insoumis (49,9%) et le groupe GDR (46,7%).

Ceci dit, en se penchant sur les amendements adoptés, le tableau final est moins monochrome : sur les 187 mesures entérinées — on parle ici de tous les amendements, et pas seulement de ceux examinés au scrutin public —, 44 ont été proposés par les socialistes et 34 par EPR.

Un paradoxe apparent qui s’explique par la mobilisation tout simplement plus forte des députés de gauche, ce qui leur a permis d’influencer davantage le texte.

On a compté : à gauche, en moyenne, tout au long des débats sur le texte budgétaire, 54% des Insoumis ont voté lors des scrutins publics, 43% des Ecologistes et 36% des socialistes. Le taux de présence n’était que 22% chez EPR, 15% à Horizons et 16% chez Droite Républicaine.

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