Elles réitèrent également leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Paris et à coopérer sur les questions de changement climatique liées au commerce au niveau bilatéral, régional et dans les forums internationaux pertinents.
Cette déclaration générale reflète les souhaits des Européens, et surtout de la France, d’intégrer les préoccupations climatiques dans le traité de libre-échange. Et ce, d’autant plus si l’on garde à l’esprit la menace du président argentin Javier Milei, proférée après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, de se retirer de l’Accord de Paris.
Fait important, cette disposition permet de suspendre le deal commercial, en partie ou en totalité, si l’une des parties constate, sur la base de faits, que l’autre a violé des obligations essentielles au titre de l’Accord de Paris. Les termes du texte prévoient des “consultations urgentes” en vue de trouver une solution mutuellement acceptée, ainsi qu’une période d’examen, avant qu’une suspension n’entre en vigueur.
Les parties s’engagent également à lier le commerce au développement durable dans une annexe qui note que le traité est signé “dans un contexte de crises et de défis sans précédent”. Cette annexe déclarative précise toutefois que chaque partie est responsable de la définition de ses propres priorités en matière de développement durable.
— Droits de douane sur l’automobile
Il faudra entre dix-huit et trente ans pour que les droits de douane sur les importations de voitures vers les pays du Mercosur soient ramenés à zéro. L’Argentine et le Brésil, les deux plus grandes économies de la zone de libre-échange sud-américaine, auront des niveaux de taxes plus élevés que le Paraguay et l’Uruguay.