Selon un rapport de l’Unesco de 2024, la teneur des océans en oxygène diminue à l’échelle planétaire et le réchauffement des océans se produit à un rythme sans précédent et de plus en plus rapide.
“L’océan est notre principal allié, que l’on vive en Europe ou n’importe où dans le monde”, a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. “Toutefois, si nous négligeons l’océan, si nous le traitons de manière irrespectueuse, l’océan se retournera contre nous”, a-t-elle ajouté, évoquant les “tempêtes toujours plus violentes [qui] ravagent nos côtes”.
Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen se sont exprimés lors de la troisième conférence des Nations unies sur les océans (Unoc) à Nice où des délégations de plus de 120 pays, dont plus de 50 chefs d’Etat et de gouvernement, sont réunies pour tenter de ressusciter les océans du monde entier, qui souffrent depuis longtemps.
Le Traité sur la haute mer — ou l’Accord sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales (BBNJ), comme il est officiellement appelé — fixe des normes pour la création d’aires marines protégées dans les eaux internationales, entre autres mesures. Il ne pourra être mis en œuvre que lorsque 60 pays au moins l’auront officiellement ratifié.
Les partisans de l’accord espèrent que celui-ci contribuera grandement à la protection de 30% des terres et des mers de la planète d’ici à 2030, comme le prévoit l’accord sur la biodiversité conclu en décembre lors de la COP15.
Grâce aux quinze nouveaux pays qui viennent de “s’engager formellement à adhérer” — en plus de la cinquantaine de ratifications déjà déposées — le Traité sur la haute mer sera bientôt mis en œuvre, s’est félicité Emmanuel Macron lundi matin.