Toutefois, Emmanuel Macron ne pense pas qu’il faille précipiter la discussion.
“C’est formidable si on l’a pour Belém, mais ce n’est pas ça qui est attendu de nous pour Belém, la COP à venir. C’est les [objectifs pour] 2035. Ce n’est pas d’avoir des objectifs européens en 2040. Donc, ne nous surcontraignons pas.”
“On va arrêter de se tirer une balle dans le pied. Ce n’est pas un objectif pour Belém. Si on l’a pour Belém, super. Si ça doit prendre plus de temps, prenons plus de temps pour bien le faire.”
Débat animé
Le président de la République a également déclaré que l’objectif pour 2040 devait être “compatible avec notre compétitivité” et a insisté sur le fait que les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire devaient être traitées de la même manière dans le cadre des futurs plans climatiques de l’Union européenne. Les pays ont également besoin de davantage de marge de manœuvre pour atteindre l’objectif, et davantage d’investissements, a-t-il fait valoir.
Si ces différentes demandes sont prises en comptes dans le paquet législatif de la Commission, il pourra soutenir l’objectif, a encore suggéré Emmanuel Macron.
De nombreux gouvernements ont envoyé de longues listes de demandes pour accepter l’objectif de 2040, et la Commission devrait déjà accorder aux pays une grande flexibilité pour atteindre l’objectif, afin de rallier une majorité de pays.