“Restreindre son développement maintenant non seulement profiterait injustement aux opérateurs historiques, mais reviendrait aussi à paralyser l’une des technologies les plus prometteuses que nous ayons vues depuis des générations”, a-t-il considéré lors de son premier grand voyage à l’étranger depuis son entrée en fonction.

Vance s’en est pris au règlement européen sur les marchés numériques (DMA) et celui sur les services numériques (DSA), exposant aux participants, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qu’il s’agissait de “règles internationales onéreuses” qui ont étouffé l’innovation et créé des obstacles inutiles pour les entreprises américaines.

Interrogée par POLITICO en marge du sommet, avant le discours de JD Vance, Henna Virkkunen, la commissaire européenne à la Souveraineté technologique, a fait valoir que les législations de l’Union sur le numérique étaient justes, puisqu’elles s’appliquaient à tout le monde de la même manière. Toutefois, elle a précisé qu’elle discuterait de la question avec ses homologues américains et a promis un cadre réglementaire sur l’IA plus favorable à l’innovation.

Malgré ses critiques, les commentaires de Vance devraient être bien accueillis par les plus grands acteurs de l’IA en Europe, qui demandent à Bruxelles de se concentrer davantage sur l’innovation et moins sur la réglementation. Certains sont allés jusqu’à demander une révision de l’AI Act, qui interdit certaines pratiques et introduit des garde-fous.

Vance a ajouté qu’il se félicitait du sens que prenaient les conversations lors du sommet, que le président Emmanuel Macron a qualifié de moment propice pour saisir les opportunités liées au développement de l’IA, plutôt que de se concentrer sur la réglementation et de réfléchir aux menaces existentielles que représente cette technologie.

“J’aime voir ce parfum de déréglementation s’immiscer dans de nombreuses conversations”, s’est réjoui le vice-président américain.

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