Le Pacte vert “enfermera l’Europe dans une économie de consommation et nous reléguera à la marge du monde”, écrit Jordan Bardella.
La lettre de Jordan Bardella note que si les quatre groupes de droite s’unissaient, ils disposeraient d’une majorité de sièges au Parlement. Il s’agit d’une “majorité alternative” qui est “possible et nécessaire face à la gauche qui, par idéologie, menace la croissance”.
L’extrême droite européenne s’oppose depuis longtemps au Pacte vert, un ensemble de politiques ambitieuses destinées à lutter contre le changement climatique et adoptées au cours du premier mandat de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Mais les critiques à l’encontre du Green Deal s’étendent au-delà des franges conservatrices. Ce mois-ci, les dirigeants du PPE et le gouvernement français ont exhorté Bruxelles à revenir sur des éléments essentiels de la réglementation européenne en matière d’environnement.
Le porte-parole du groupe PPE sur les questions environnementales, Peter Liese, a prévenu que son parti répondrait “non” à la proposition de Jordan Bardella. Il a justifié : “Nous nous en tenons toujours aux objectifs climatiques, qui sont au cœur du Pacte vert.”
Louise Guillot a également contribué à cet article, d’abord publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Alexandre Léchenet.